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Les bases du cerveau et son fonctionnement en entreprise

Généralités de fonctionnement

Le monde de l’entreprise est extrêmement concurrentiel. Les impératifs qui s’imposent aux collaborateurs sont autant de contraintes que le cerveau doit pouvoir gérer. Il faut bien avoir à l’esprit que le cerveau n’est pas, contrairement à l’image souvent véhiculée par les médias, semblable à un ordinateur. Certes, son principe général de fonctionnement repose sur une entrée de données et des comportements en sortie. Cependant, à l’inverse d’un ordinateur, le cerveau est un organe biologique qui est sensible à son environnement extérieur et qui y est même très sensible. Il s’agit donc de bien en maîtriser les bases de fonctionnement afin de l’exploiter sans le surexploiter.

Le monde de l’entreprise ne se résume pas à des délais, de la concurrence et des résultats à produire. Il est aussi et, il est surtout, des hommes et des femmes, du travail d’équipes, de l’organisation hiérarchique et des fonctionnements individuels et collectifs, multiples et variés. Le cerveau immergé dans son environnement est soumis à une foule de stimulations, qui, si elles sont mal canalisées, participent à l’épuisement de l’individu. Les questions du stress, de la concentration, de la valorisation de la personne de son travail et de son bien-être, sont au cœur des problématiques humaines. L’entreprise, qui vise la productivité et le retour sur investissement maximal, doit pouvoir compter sur ses collaborateurs.

Comment optimiser son fonctionnement cognitif en entreprise

Les cas de collaborateurs mécontents de leur travail, ou épuisés par celui-ci sont plus courants que les cas d’expériences positives ressenties dans les entreprises. Certaines entreprises participent à l’épanouissement professionnel de leurs collaborateurs  et sont classées parmi les leaders de leur marché. Simplement car elles mettent en place des infrastructures, des aménagements de locaux et des modes de fonctionnement qui permettent au cerveau de supporter les affres de l’entreprise avec un impact minimisé.

Moins de pression, mais aussi moins de distractions inopportunes, de meilleures communications verticales et horizontales au sein de la hiérarchie et des collaborateurs, centrées sur l’essentiel. Des espaces de travail pensés pour l’optimisation des collaborateurs, pas pour le profit maximal des entreprises. On peut penser que c’est une perte de temps et d’argent considérable pour l’entreprise, mais un individu épanoui est un individu productif. Un collaborateur équilibré apporte, sur le long terme, beaucoup plus que ce qu’un collaborateur sous pression peut apporter sur le court terme. C’est la nuance entre un bon sprinter qui s’épuise vite, et un coureur de fond qui, certes va moins vite, mais plus loin. L’expérience montre que les politiques d’entreprises qui voient à long terme sont les plus productives, en termes de communication, de finances, d’économie et sur le plan humain. Gardez la maitrise de votre avenir et contactez U’FINK.

Comment augmenter le niveau de vos élèves ?

Enjeux de bonnes pratiques d’apprentissage

Dans un contexte de remaniement des programmes et des attentes de l’Éducation Nationale, savoir ce que l’apprenant est capable d’emmagasiner en termes de connaissances est primordial. Il est important d’amener les apprenants de tous âges vers, si ce n’est l’excellence, a minima, un niveau de formation satisfaisant. Les sciences du cerveau fourmillent de données sur le fonctionnement de l’individu en situation d’apprentissage. De là, les enseignements qui en sont issus permettent de construire des outils pertinents pour mener l’apprenant vers ses objectifs.

Bien souvent, l’accent est mis sur un apprentissage intensif basé sur ce que l’on nomme communément du « rabâchage ». Et il est vrai que, selon un principe bien connu des spécialistes des neurosciences cognitives, plus nous sommes exposés à une stimulation, mieux elle s’inscrit en nous de manière pérenne. Ce principe, même s’il fonctionne, occasionne une quantité importante d’effets négatifs à prendre en compte. Tout d’abord, et de manière évidente, le temps investi dans l’apprentissage est du temps qui ne se rattrape pas.

De même, si l’apprentissage n’est pas optimal, ou tout du moins effectif, dans un temps que l’individu estime suffisant, il y a frustration et stress. Le stress empêche la mémorisation des informations, par la production de cortisol. Le cortisol est une hormone qui vient inhiber la production de neurotransmetteurs responsables des capacités de la mémoire. En dernier lieu, tout apprentissage, de par les efforts qu’on investit, occasionne une fatigue mentale et physique.

Méthodes et Mécanismes d’un apprentissage performant

Une bonne optimisation permet, dans le même laps de temps, de gagner à la fois en quantité et en qualité les informations retenues. Ce qui entraine une fatigue ressentie moindre, car l’individu qui se rend compte de tout ce qu’il a été capable d’intégrer se sent satisfait. Le plaisir ressenti renforce davantage le comportement vertueux qui en est à l’origine.

Les modalités d’apprentissage ne sont pas les seules à prendre en compte. Le contexte est également primordial. Les conditions environnementales sont très importantes pour un apprentissage effectif. Le bruit ambiant, la luminosité, les odeurs, les couleurs, la température… Le contexte est encodé dans la mémoire au même titre que l’information à mémoriser elle-même. Pour cette raison, les sciences du cerveau enseignent qu’il faut maitriser son environnement. Il faut le rendre le plus robuste possible, résistant aux changements. Apprendre aux mêmes endroits, aux mêmes heures, sur les mêmes supports, avec les mêmes contraintes externes.

Apprentissage optimisé signifie également information optimisée. Apprenez ce qui fonctionne pour le cerveau, ce qui lui parle, et sachez surtout comment formater l’information pour qu’elle devienne pertinente et percutante. Enfin, en dernier lieu, ce qui permet d’augmenter les capacités d’un apprenant est son état émotionnel. Comprendre comment fonctionnent les émotions, l’attention, le plaisir d’apprendre est tout aussi important que de savoir comment faire apprendre une information au cerveau. Croire en ses apprenants, c’est prouvé, permet d’augmenter de manière effective leurs résultats. Ne pas y croire, au contraire, entraine une baisse non-consciente de la motivation et donc des performances. Pour une intervention personnalisée, prenez contact avec U’FINK dès à présent.

Réussir vos examens en optimisant votre cerveau

Facteurs d’influence sur la réussite aux examens

Les examens sont le passage obligé de millions d’apprenants chaque année en France. Des résultats de ces examens dépend leur avenir, à plus ou moins long terme, et de manière plus ou moins importante. C’est donc tout naturel si un tel événement, la plupart du temps, occasionne du stress chez l’apprenant. Tous les individus qui ont dû un jour passer un examen peuvent témoigner que le stress bloque les capacités cognitives. L’apprenant anxieux, en situation de restitution, perd ses moyens, sa concentration, son élocution, ses connaissances et sa tempérance. Au niveau physiologique, le stress produit des hormones qui ont, entre autres, la faculté de bloquer les neurotransmetteurs en lien avec la mémoire et la relaxation. De manière triviale, physiologiquement, le stress bloque la relaxation.

De plus, paradoxalement, le stress et l’anxiété dus à l’examen provoque du plaisir au cerveau. Le principe qui sous-tend ce comportement étrange est simple à comprendre : « Si je suis inquiet, c’est que je me soucie de ce qui pourrait arriver. Se soucier de ce qui pourrait m’arriver est un comportement vertueux, qui se doit d’être récompensé ». Et le cerveau récompense ce comportement par une production de dopamine, l’hormone du plaisir. Comme le cerveau enregistre également le contexte lors d’une expérience personnelle, il associe les examens et les locaux d’examens au « plaisir de stresser ». Et ce comportement contre-productif va se reproduire à chaque occasion.

L’importance de l’état émotionnel dans la situation d’examen

Sortir de la boucle du stress est possible grâce, entre autres, aux recherches sur le cerveau de ces dernières décennies. Les techniques de prise de conscience et de rationalisation de son stress permettent d’en amoindrir les effets. Lorsque le stress baisse, la mémoire revient et la confiance aussi. Ceci entraîne une baisse plus importante du stress, dans une spirale qui permet de resituer l’ensemble de ses connaissances. La réussite des examens dépend non seulement de son état émotionnel mais aussi physiologique.

Les neurosciences cognitives nous enseignent ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire avant un examen. Le sommeil, la nutrition, les activités antérieures, tout ceci peut influencer les capacités de restitution de notre cerveau. Enfin, et en dernier lieu, il est évident que de notre état et de nos habitudes de vie seules ne dépend pas la réussite aux examens. Il faut bien entendu avoir emmagasiné des connaissances.

Les spécialistes du cerveau possèdent les clés pour construire des outils et supports pédagogiques performants pour l’apprenant en situation d’examen. Avant d’enregistrer des informations, encore faut-il en avoir envie. Se mettre à un bureau pour « bûcher » peut bien entendu ne rien avoir de très motivant, et la procrastination s’installe facilement et durablement chez beaucoup. Des méthodes motivationnelles existent. Ces méthodes sont très puissantes car elles s’appuient sur l’un des leviers centraux du fonctionnement cérébral : la recherche du plaisir. Apportez au cerveau le plaisir d’apprendre et l’anticipation du plaisir, et les soucis de procrastination appartiendront bientôt au passé. Pour commencer à optimiser scientifiquement vos techniques d’apprentissage, contactez-nous.

Les astuces à connaitre pour manger sainement en accord avec votre cerveau

Ce dont votre cerveau a besoin pour fonctionner normalement

De mauvaises habitudes alimentaires peuvent entraîner beaucoup de problèmes. Outre les risques d’accident, les soucis de surpoids, les soucis articulaires, cardiovasculaires, des maladies du cerveau sont possibles. S’alimenter sainement est une question de santé publique, qui concerne toute la population. Le cerveau a des besoins et certaines choses consommées sont, pour lui, néfastes.

La prise répétée d’alcool est la plus évidente. Ses effets dépendent des habitudes de consommation, de l’âge, du sexe et de certains facteurs génétiques. La boisson joue sur l’hydratation du corps. Certaines zones du cerveau, particulièrement fragiles, y sont sensibles. C’est le cas notamment des zones qui gèrent les inhibitions comportementales et la planification, l’exécution de tâches et la prise de décision. Le cerveau, en plein développement jusqu’à la fin de l’adolescence, est particulièrement fragile à cette période de la vie. L’alcool peut gravement en endommager le fonctionnement. Des syndromes peuvent apparaître, entraînant délires, troubles importants de la mémoire et défauts de la prise de décision et de la planification. Les études ont montré une altération de la capacité de jugement et du sens de la moralité. La mémoire peut également être altérée en cas de consommation excessive.

Il se peut qu’une consommation modérée d’alcool entraîne une amélioration des capacités sociales pour certains individus. Mais, chez d’autres, ces capacités sont amoindries. On observe des comportements violents en cas de prise excessive d’alcool. Les études montrent les effets néfastes et parfois permanents de ces toxiques, comme elles le montrent pour les drogues dites « douces » qui n’ont rien de doux pour le cerveau. Ces études nous enjoignent à ne pas consommer  ces substances qui ont le malheur de jouer sur le centre du plaisir du cerveau. Elles tendent donc à pérenniser les comportements qui leur sont associés, par renforcement des liens entre l’acte et le plaisir que le consommateur en retire.

Quels leviers exploiter et quels pièges éviter

Le cerveau, pour fonctionner, a besoin de nutriments, de gras, de vitamines et d’autres substances que l’on trouve dans une alimentation équilibrée. Non seulement cela améliore les capacités cognitives, mais aussi émotionnelles. Elles fournissent les éléments nécessaires à la synthèse d’hormones et de neurotransmetteurs responsables du plaisir et du bonheur. Manger sainement signifie manger équilibré, mais également en quantités raisonnables.

Les spécialistes des neurosciences cognitives parviennent à connaitre de mieux en mieux ce qui influe sur la prise alimentaire. Il est aujourd’hui connu que le mode et l’ordre de présentation des aliments qui sont à disposition conditionnent leur consommation ou non. La simple appellation d’un produit au profit d’une autre en modifiera la perception visuelle, gustative, olfactive, voire même auditive. Autant de sensations qui participent au plaisir de manger, et, donc, aux habitudes alimentaires.

L’un des secrets d’une alimentation saine repose dans la manière dont les aliments sont présentés. En outre, l’effet émotionnel des aliments est important. Ce qu’ils évoquent, consciemment ou non, ce à quoi ils font référence pour l’individu, tout est analysé par le cerveau. C’est le cerveau qui décidera de la consommation ou du rejet des aliments. Pour consommer ou faire consommer sainement, travaillez le rapport entretenu avec les produits de consommation.

Pour en savoir plus, prenez contact avec U’FINK.

Lancer un produit qui plaira : à l’écoute des sciences du cerveau

Pourquoi tant d’échecs marketing ?

Régulièrement, de nouveaux produits sont lancés par les entreprises sur le marché de la consommation. Parmi ces nouveaux biens et services, seulement 10%, en fonction du secteur, dépasseront les 3 mois de vie. Comment expliquer un tel échec ? La réponse est simple : les produits proposés ne rencontrent pas leur cœur de cible car ils ne plaisent pas.

Pourtant, les entreprises, à l’origine de ces produits, ont souvent fait au préalable des études de marché auprès de panels ayant testé le produit, des enquêtes d’opinion. La disparité entre les études préalables et les résultats, lorsque le produit est effectivement mis sur le marché, peut être imputable à plusieurs facteurs. La mise à disposition du produit, les points de vente et la communication que l’entreprise ne maîtrise pas lors des tests préliminaires…

Les sciences du cerveau permettent d’optimiser ces facteurs afin de maximiser la vente. Mais, la cause principale sur laquelle elles peuvent intervenir reste le comportement du consommateur. Le fait est que, lorsqu’il est soumis à une situation de prise de décision, l’individu est tout simplement incapable d’anticiper ses choix futurs. De plus, du fait de plusieurs biais cognitifs et puisque la personne n’en a pas conscience, elle rationalise ses décisions même si la plupart sont purement émotionnelles.

Nos choix sont pour la grande majorité complètement irrationnels, mais pas illogiques. Le cerveau évalue, compare, analyse… Mais c’est un piètre calculateur. Il fait des estimations, prend des raccourcis dans ses analyses. Ce qui le mène le plus souvent à des décisions très rapides, mais biaisées. Le cerveau cherche l’optimisation, qui n’est pas synonyme de maximisation. Il économise ses forces pour prendre une décision, non la meilleure, mais la meilleure possible.

Et la subtilité est énorme en termes de choix. Elle conditionne l’acte d’achat ou son rejet. Ce que le cerveau évalue, ce sont tout d’abord ses sensations face à la situation. L’évaluation par les sens du contexte, du produit, est à la base du processus de décision. Une bonne odeur, un aspect visuel attrayant, le bon poids, fruit de la subjectivité de l’individu, voire même une sonorité adéquate… Les émotions du consommateur constituent l’étape suivante à franchir.

Comment mettre à profit les mécanismes décisionnels dans le marketing

L’analyse sensorielle aura fait naître des émotions, qui pondéreront celles avec lesquelles il est venu jusqu’au point de vente, physique ou virtuel. De la capacité du produit à faire naître des émotions positives va dépendre l’évaluation de facteurs inhérents à l’individu lui-même, à savoir ses motivations à l’achat. Là encore, nulle question d’évaluation objective et consciente.

Les motivations du consommateur échappent presque complètement à sa conscience. Ses buts, ses envies, ses besoins sur le moment sont le fruit de processus se déroulant bien en amont de la prise de décision. Non seulement le produit devra remplir ses motivations, mais il pourra idéalement en faire naître. C’est la garantie de passer à l’étape supérieure, la mise en mémoire du produit.

Le fait de se remémorer un produit tient à tous les facteurs évoqués jusqu’à présent, mais aussi à la communication efficace qui est faite ou non sur le produit. Cette mémoire évalue également la réputation de l’entreprise, ou l’avis qui a été fait par le consommateur. De manière non-consciente, la mémoire met en relation des éléments entre eux, dont certains sont en prise directe avec le produit, mais pas tous.

Le cerveau marche par association d’idées. Ces idées, teintées émotionnellement font naître de nouvelles connexions entre souvenirs et émotions, et, c’est sur ce maillage de fond que se fonde la mise en mémoire du produit, sur laquelle le cerveau se basera pour sa décision d’achat finale. Si le produit est impactant, que l’entreprise jouit d’une bonne réputation associée à des émotions et valeurs positives, alors commence l’analyse des objectifs conscients. Ces objectifs, ces valeurs, sont parfois très différents de ce qui se passait jusqu’alors au niveau non-conscient. Les impératifs économiques, l’utilité et l’esthétique dites « objectives » du produit, en réalité résultat des processus explicités jusqu’ici, la fonctionnalité et les caractéristiques physiques sont pris en compte.

Les facteurs objectifs de cette évaluation consciente se combinent pour produire une impression générale pour l’individu. Si toutes ces étapes sont franchies, avec ce qu’elles comportent d’incertitude et de rétro-évaluation à chaque fois que l’une d’entre elles est validée, alors l’achat se fera probablement. Restera alors à satisfaire l’acte d’achat en lui-même, en le rendant légitime, sans regret, par une expérience utilisateur concluante… qui débute dès la prise de contact.